La laine est un classique. Depuis toujours, on la choisit pour sa chaleur, son confort, sa fiabilité. Chez Kidur, on l’interprète à notre manière avec le
Manteau 41 Loutre et le
Manteau Corto Marine : des vêtements bruts, sans compromis, taillés et montés dans notre atelier de Courlay.
La laine au fil des siècles
La laine fait partie des premières matières que l’homme a su transformer pour se vêtir. En Europe, son usage remonte à près de 1500 ans avant notre ère, à une époque où les vêtements étaient simples, et où la résistance comptait plus que l’apparence.
Ce n’est qu’au XIIe siècle que les ateliers de Florence vont changer la donne. Avec de nouveaux métiers à tisser et des techniques plus fines, la laine gagne en qualité, en variété et en complexité. On tisse des motifs, on travaille les textures, on passe de la matière brute à une véritable filière textile. À tel point qu’un siècle plus tard, le commerce de la laine devient un moteur économique central en Italie. La guilde des lainiers — l’Arte della Lana — prend une place majeure dans les affaires publiques et commerciales de Florence. Le textile devient politique.
Mais cette suprématie ne dure pas. L’Angleterre, portée par son empire colonial, introduit en Europe le mouton mérinos, issu d’un long travail de sélection en Australie. Sa laine, plus fine et plus douce, surpasse tout ce qui existait alors. L’industrie textile anglaise prend le relais, soutenue par la puissance maritime et commerciale de la Couronne.
Aujourd’hui encore, la laine reste un des piliers de la confection, aux côtés du coton et du lin. Majoritairement importée de Chine, de Nouvelle-Zélande ou d’Argentine, elle conserve ce qui a fait sa force depuis toujours : sa chaleur, sa souplesse, sa capacité à durer dans le temps. Et malgré les siècles, elle reste indissociable de la notion de vêtement utile. Chez Kidur, cette idée nous parle.
Avant le vêtement, la matière
Avant d’habiller qui que ce soit, la laine vit sur le dos des moutons. Chaque année, à la fin du printemps, l’animal est tondu, une manœuvre essentielle pour le mouton qui sans cela se retrouve étouffé sous d’énormes épaisseurs de laine. Aujourd’hui encore, cette étape se fait à la main ou à la tondeuse électrique.
Une fois récoltée, la laine est lavée avec attention. On la débarrasse des impuretés, on la rince, on la sèche, puis on la démêle pour l’adoucir. Les fibres sont étirées, organisées, alignées, jusqu’à former un ruban continu et homogène. Vient ensuite le filage, la mise en pelote, puis le tissage ou le tricotage selon la pièce à créer.
Un tissu made in France
La marque Kidur, forte de ses engagements, a fait le choix d’un tissu français. La laine étant une matière à la chaîne de fabrication complexe, il est essentiel d’étudier attentivement ses différentes étapes pour s’assurer d’une fabrication durable et responsable. La matière première d’abord, notre laine est à 100% d’origine française, trouvant principalement son origine sur le dos de moutons pyrénéens. Une fois ceux-ci tondus, la matière est lavée puis acheminée aux Filatures du Parc qui la récupèrent pour en faire du fil. Les Filatures du parc est une entreprise française située à Brassac fondée par Jean Lodetti en 1975. L’aventure familiale se poursuit avec le fils du fondateur Fabrice Lodetti en 1995 qui permet de perpétuer la tradition textile de la région avec une innovation majeure, celle de l’utilisation à 80% de fibres recyclées.
Le drap de laine est finalement tissé par la SCOP CLARENSON, une société vieille de plus de 100 ans, située à Castres à 3 kilomètres de la manufacture d’André Calvet qui commercialise le tissu.
Une matière aux nombreuses vertus
Ce qui fait la force de la laine, c’est sa capacité à protéger : elle isole du froid, coupe du vent, régule la température du corps, sans jamais étouffer. Ses fibres, naturellement recouvertes d’une pellicule hydrophobe, font glisser l’eau sans l’absorber. Résultat : un vêtement chaud, respirant, protecteur, et taillé pour affronter les éléments sans faillir.
Mais la laine va plus loin. C’est une matière renouvelable – les moutons en produisent chaque année et biodégradable. En quelques saisons, elle retourne à la terre sans laisser de trace. Contrairement aux matières synthétiques qui persistent des décennies, la laine s’inscrit dans un cycle vertueux, sobre et respectueux. Mieux encore, certaines études révèlent qu’elle purifie l’air ambiant en absorbant des polluants comme le dioxyde d’azote ou le formaldéhyde.
Le manteau en Laine Made in France
Le manteau en laine Kidur, évolution naturelle de notre veste 41, est né de cette exigence. Inspiré d’une archive Kidur des années 50, associée à la veste “pattern 41”, portée par la marine américaine, le manteau Kidur propose un style pratique et intemporel. Sa coupe droite lui donne cette élégance naturelle, et ses quatre poches prolongent son allure en lui conférant un aspect pratique. Il est certifié Origine France Garantie, comme tous nos vêtements.
Comment l’entretenir ?
La laine est une matière auto-nettoyante, elle ne nécessite donc pas d’être lavée régulièrement. Vous pouvez seulement étendre votre manteau Kidur sur un cintre à l’air libre pour éliminer les odeurs et éviter un lavage. Si celui-ci s’impose, préférez un nettoyage à sec, un lavage en machine risque de la faire rétrécir ou feutrer. Si vous le pouvez, confiez votre vêtement au pressing, sinon faîtes le choix d’un lavage à la main à eau tempérée avec une lessive spéciale pour la laine.